SCEAUX DE LA MAIRIE

DE SAINT-SAULVE


Les " mayeur et échevins " de Saint-saulve n'avaient guère de pouvoir sous l'ancien régime. C'est la convention nationale qui définit le rôle du maire et de son conseil, par le décret du 14 décembre 1789. La première République leur confia l'enregistrement de l'Etat civil (décret du 20 septembre 1792). Et les recueils d'Etat civil sont notre principale source d'empreinte du sceau municipal.

La plus ancienne ne date que de l'an XII de la République (1804), sous le consulat de Bonaparte. Ce sceau reproduit le grand sceau de l'Etat : la Liberté, debout, tient dans sa main une pique surmontée d'un bonnet phrygien, et de l'autre le gouvernail de l'Etat, attaché à un faisceau. La reproduction locale, inversée par rapport au modèle officiel, est d'une gravure assez malhabile.

Le Premier Empire voit apparaître le sceau de l'aigle impériale, qui sera simplement grattée après la chute de l'Empire.

Sous la Restauration apparaissent les trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale.

Sous la IIe République, proclamée le 24 février 1848, est utilisé un sceau orné simplement d'une couronne de chêne et de laurier. Le même sceau fut en usage à Saint-Saulve jusqu'en 1885 -y compris sous le second Empire-.

Le sceau de la IIe République, gravé par Jean-Jacques Barre en 1848, ne fut adopté qu'en 1885par la mairie de Saint-Saulve. Il est resté en usage jusqu'à nos jours. Il représente la Liberté assise, accoudée au gouvernail de l'Etat, tenant un faisceau, et entourée de nombreux objets symbolisant les métiers, arts et cultes, et le suffrage universel. On y voit la première représentation officielle du coq gaulois.

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